Cyril Hanouna : Pourquoi a-t-il porté plainte ? Le rôle crucial de Moktar

Le 7 novembre, lors de l'émission "Touche pas à mon poste", Cyril Hanouna a partagé des détails concernant les menaces dont il a fait l'objet, en expliquant la principale motivation qui l'a conduit à déposer une plainte. Ce contexte est lié à Moktar, son garde du corps, qui intervient fréquemment dans TPMP.

Au cours de cette émission, le père de deux enfants a fait référence aux menaces qu'il avait reçues. En face de la caméra, il a fourni des détails sur cette affaire.

"Il a été mis en examen un homme de 29 ans pour des menaces de mort à mon encontre, à l'encontre d'Arthur et de Moktar", a-t-il expliqué.

Devant l'étonnement de ses chroniqueurs, il a choisi de fournir des clarifications en expliquant : « C’est Moktar qui m'a alerté, je n'étais même pas au courant. Il a été menacé en premier, et c'est grâce à lui que nous avons pu déposer plainte, Arthur et moi ». Par la suite, un reportage a été diffusé pour offrir une meilleure compréhension de la situation.

Au cours de ce reportage, les téléspectateurs ont eu l'occasion de constater que les menaces étaient associées à un sujet délicat : la guerre au Moyen-Orient. Cyril Hanouna, parfois perçu comme partial sur les réseaux sociaux, a reconnu son étonnement.

"J'ai reçu plusieurs appels d'un numéro masqué. Je me suis demandé qui était l'appelant, et finalement, j'ai répondu. Une dame au bout du fil prétendait être la commissaire de Bordeaux". Il a rappelé sa réaction initiale : "Au début, je pensais que c'était une plaisanterie, mais elle m'a affirmé que Mokhtar avait donné mon numéro".

Cyril Hanouna explique : "On m'a informé que des menaces m'avaient été adressées sur Instagram. N'étant pas actif sur la plateforme, je n'étais pas au courant. J'ai déposé plainte en collaboration avec Moktar et Arthur." Il précise avoir agi par irritation face aux menaces proférées à l'encontre de Moktar. Certains chroniqueurs se sont étonnés, faisant allusion à l'imposant physique de Moktar. Ils ont commenté : "Le mec aurait vu Moktar ? Ce n'est pas le genre de personne que l'on peut menacer."

Les enquêteurs ont traité cette menace avec la plus grande gravité. L'individu de 29 ans a été appréhendé à son domicile de Floirac, près de Bordeaux (Gironde), le 4 novembre dernier, grâce à son adresse IP. La procureure Frédérique Porterie a déclaré : « Le mis en cause a reconnu l'intégralité des faits et des menaces ». Son procès est prévu pour le 28 mars 2024.