Disparition de Delphine Jubillar : Renvoi devant la Cour d'Assises, Mystère et Accusations

Disparition de Delphine Jubillar : Renvoi devant la Cour d'Assises, Mystère et Accusations

L'affaire connaît un développement significatif. Dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, Delphine Jubillar a mystérieusement disparu de sa résidence à Cagnac-les-Mines, près d'Albi dans le Tarn. Au lever du jour, son mari Cédric Jubillar a contacté la gendarmerie, déclenchant d'importants efforts de recherche dans les environs, qui sont restés infructueux. Après plusieurs mois d'investigations, l'artisan plaquiste s'est retrouvé au centre de l'enquête. Depuis le 18 juin 2021, malgré ses affirmations constantes d'innocence, il a été mis en examen pour meurtre aggravé et placé en détention provisoire. La procédure a franchi une nouvelle étape le mardi 21 novembre. Les juges d'instruction Audrey Assemat et Coralyne Chartier ont rédigé l'ordonnance de mise en accusation, renvoyant Cédric Jubillar devant la Cour d'Assises du Tarn à Albi à l'automne 2024, selon les informations révélées par Le Parisien et relayées par L'Indépendant. Le père de famille pourrait être jugé pour le meurtre de son épouse.

D'après les deux magistrates, il convient de rejeter les hypothèses d'un départ volontaire, d'un suicide, d'un accident ou d'un enlèvement". Dans leur ordonnance, Audrey Assemat et Coralyne Chartier ont souligné que Delphine Jubillar "n'avait aucune raison de partir sans en informer personne". Après une analyse minutieuse des éléments de l'enquête, les juges ont conclu que Cédric Jubillar "n'a cessé de mentir au cours de l'instruction judiciaire". Selon leur analyse, il est considéré comme l'auteur du meurtre de son épouse et comme la dernière personne l'ayant vue vivante". Bien que le procès soit prévu quatre ans après la disparition de la jeune femme, la date reste indéterminée. Le procureur général de la cour d'appel de Toulouse, Franck Rastoul, a déclaré à l'AFP : "Il est actuellement impossible de déterminer à quelle date cette affaire sera fixée. Nous devons attendre de savoir si cette ordonnance fera l'objet d'un appel." Dans l'intervalle avant le procès, Cédric Jubillar conserve la présomption d'innocence concernant les faits qui lui sont reprochés.

Avant la rendue de cette ordonnance, le parquet de Toulouse a requis le renvoi de Cédric Jubillar devant la cour d'assises du Tarn. Selon le ministère public, il existe "des charges suffisantes à l'encontre" du père de famille laissant penser qu'il a "commis le meurtre de son épouse", comme le rapportait Le Parisien le 6 novembre dernier. Parmi ces éléments figurent les déclarations de son fils Louis, qui avait 6 ans au moment de la disparition de sa mère et affirmait avoir entendu ses parents se disputer. D'autres indices incluent les lunettes de Delphine retrouvées cassées, les cris de femme entendus dans la soirée par une voisine et sa fille, le comportement menaçant de Cédric envers plusieurs témoins, ainsi que le changement de sens de stationnement de la voiture de la disparue. L'analyse du téléphone de Delphine a également révélé qu'il a été utilisé après sa disparition. Malgré des recherches approfondies, aucune trace de Delphine Jubillar n'a été retrouvée.

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