Disparition de Lina : Nouveaux Développements Rassurants pour les Habitants en Difficulté

Les proches de Lina endurent une attente insoutenable depuis le 23 septembre dernier, date à laquelle cette adolescente de 15 ans a disparu. Elle avait prévu de rejoindre son petit ami, Tao, à Strasbourg, mais elle a disparu en chemin, en direction de la gare. Depuis lors, dans la région du Bas-Rhin, les enquêteurs mènent des recherches approfondies pour découvrir le moindre indice. Pour le moment, aucune hypothèse n'est privilégiée. Tout comme la mère de Lina, ses amies et les membres de sa famille, les habitants de son village sont profondément préoccupés par cette disparition.

Une cellule psychologique a été instaurée au sein de la commune de Plaine pour apporter son soutien aux enfants traumatisés et aux parents qui vivent une angoisse persistante depuis la disparition de Lina. La maire a partagé lors d'une interview avec France 3 que "certains élèves avaient partagé la classe avec Lina l'année dernière, et de nombreux jeunes ont du mal à faire face à la situation depuis quelques jours". Sur place, des professionnels de la psychologie sont disponibles pour aider toutes les personnes qui ressentent le besoin de soutien psychologique.

Durant les premiers jours suivant la disparition, de nombreuses personnes ont cherché de l'aide, avec des dizaines de cas rapportés selon les informations des Dernières Nouvelles d'Alsace. Toutes ces personnes ont bénéficié de "conseils d'orientation visant à prendre en charge leur détresse psychologique". Le docteur Mastelli a expliqué que "ceux qui n'ont pas trouvé de réponse le premier mercredi avaient la possibilité de revenir le mercredi suivant, à Jour+10. Cela visait à identifier d'éventuelles lacunes dans la prise en charge. Seule une personne est venue, ce qui semble indiquer que les actions entreprises précédemment ont été efficaces".

Selon le docteur, la disparition de Lina a un impact significatif sur plusieurs cercles. Tout d'abord, il y a ses proches. Ensuite, il y a ceux qui ressentent le traumatisme "indirectement à travers d'autres individus". Enfin, il y a ceux qui partagent certains traits communs avec la jeune adolescente de 15 ans. Malgré l'aide apportée par la cellule psychologique aux habitants, il est important de noter que le processus de guérison est encore en cours. "Il n'y a aucune garantie que nous soyons sortis de cette période de crise, et les symptômes d'anxiété ne se sont pas encore dissipés", a ajouté le Dr Dominique Mastelli dans ses déclarations à nos collègues.

La première personne affectée par cette tragédie est la mère de Lina, qui a pris une décision radicale. Après avoir abordé la disparition de sa fille dans les médias, elle a opté pour une retraite médiatique. Me Matthieu Airoldi, son avocat, a précisé : "Elle souhaite ne plus être sollicitée par la presse et ne donnera plus d'interviews, que ce soit à la télévision ou dans les journaux." Dans un communiqué, l'avocat a appelé le public à respecter "l'intimité familiale" et "la vie privée" des proches de l'adolescente de 15 ans.

La mère de Lina a également émis un appel "à ne pas diffuser d'informations non vérifiées, à permettre à l'enquête de suivre son cours et à ne pas donner de crédibilité à des déclarations émanant de sources autres que son avocat". Le 1er octobre dernier, soit huit jours après la disparition de Lina, l'enquête a pris une nouvelle orientation. Effectivement, le parquet de Strasbourg a déclenché une procédure judiciaire contre une personne non identifiée, en l'occurrence "pour enlèvement ou séquestration de plus de sept jours". Les opérations de recherche, parallèlement, continuent dans le département du Bas-Rhin.